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Josette Bapin responsable du groupe de lecture et Présidente d'Honneur .

Le livre du Moment

Prochain Café littéraire le Mardi 28 Avril  à 19h au Bar-Librairie le Manifesten au 59 rue Adolph Thiers 13001 Marseille.

Comme des rois

Auteur: Youssouf Djibaba Titre : Comme des rois La vie d’Akeem, c’est sa bande de copains. Il y a Foued le calme, Philippe le séducteur, Youssouf le comique, Baba le célèbre champion de foot, Brahim le mauvais garçon. Akeem pense être le plus sage. Chacun d’eux combat plus ou moins ses démons. L’école, la famille, les vacances aux Comores, les virées en ville, le mouvement hip-hop, le foot, les dilemmes, les petites conneries, les grosses, la quête de rédemption, les rêves, les amours, et les incroyables insultes des gitans qui fusent d’une tour à l’autre : bienvenue dans la vie d’une cité ordinaire et extraordinaire. Entre rires et larmes, ce récit va conduire chaque personnage vers son destin. « Ils sont eux-mêmes, juste eux-mêmes, sans fioritures ni enjolivures, unis, frères de cœur. Bavards ou silencieux, buvant trop un soir, riant et parlant tous les jours, aimant se battre quand on les provoque ou consolant une maman triste avec des gestes et des mots d’une immense tendresse. » – Michel Samson, ancien correspondant du quotidien Le Monde Travailleur social et ancien champion de boxe, Youssouf Djibaba vit à Marseille. 

Recits et Nouvelles du Cap-Vert

En 1936, à Mindelo, sur l’île de São Vicente un groupe d’intellectuels cap-verdiens décide de fonder une revue, Claridade, destinée – pour la première fois – à mettre en valeur la vie culturelle de l’archipel, à l’époque colonie portugaise. On considère aujourd’hui que cette date marque l’émergence de la littérature du Cap-Vert.
À travers les sept récits ou nouvelles de Manuel Lopes, Baltasar Lopes, António Aurélio Gonçalves et Henrique Teixeira de Sousa, auteurs majeurs liés au mouvement Claridade, nous découvrons des personnages se débattant contre de multiples diffcultés liées essentiellement au problème de la sécheresse et à la décadence du port de Mindelo.

Face à ces obstacles parfois dramatiques, les accents mélancoliques de la fameuse morna (connue en France grâce à Cesária Evora), qui ponctuent certains de ces textes, traduisent tout à la fois une plainte et un attachement – « dichotomie du vouloir rester et du devoir partir ou du vouloir partir et du devoir rester ».

Nahariat

Tel un miroir, ce livre renvoie aux Comoriens ce qu'ils sont véritablement. Il fait paraître au grand jour leur face cachée. Nahariat entraîne le lecteur dans une quête effrénée, dans les entrailles de l'oubli et du silence. Les 11 nouvelles de ce recueil ne laisseront personne indifférent ; elles portent toutes les marques d'un archipel écartelé pendant des décennies.

Adjmaël Halidi, né le 12 juin 1986 à Tsémbehou, sur l'île d'Anjouan aux Comores est un poète qui écrit en Français.Un quart de siècle seulement et déjà auteur multiforme. À 25 ans, le jeune comorien Adjmaël Halidi marque sa présence dans la littérature de l'Océan Indien. Alors qu'il vient de publier une édition remaniée de nouvelles écrites durant son adolescence, il participe également à la revue littéraire des auteurs de l'Océan Indien Project' îles, créée par Nassuf Djailani et ne manque pas de porter sa voix dans l'ouvrage Une littérature en archipel, coordonné par Jean-Luc Raharimanana pour les publications de l'Alliance française de Lecce (Italie). Aux côtés de poètes et d'écrivains qu'il admire, Adjmaël Halidi trouve sa place, celle d'un jeune homme révolté pour qui l'écriture est avant tout vitale. - 

Le chant des rebelles

Ce roman, achevé d'écrire en 1997, retrace la vie des bandits de grand chemin, encore présents à Madagascar dans les zones reculées et inaccessibles du pays. Emprunt de réalité, le récit est tiré, bien que romancé, de faits réels et dépeint les coutumes et les mentalités du pays, qui sont bien souvent, malgré l'ancienneté du récit, encore d'actualité.

L'auteur : « Michel », son nom local, est né en 1940 à Madagascar où il fut élevé à la dure école de la brousse par ses oncles, princes locaux. À 18 ans, il se porte volontaire pour les commandos de chasse pendant la guerre d'Algérie. Après divers métiers, boxeur, chasseur de crocodiles, entre autres, il retrouve enfin son pays natal et sa « brousse » qui lui manquait tant. Devenu le guide de chasse le plus réputé du pays, celles qu'il organise sont dignes des grandes expéditions africaines avec des caravanes de plus de 60 porteurs. Aujourd'hui retiré au bord du fleuve Manambolo, il gère son lodge au coeur des fameux Tsingy de Bemaraha, « Le Jardin des Tsingy ».

A la Tienne !

« Ce témoignage repose uniquement sur ma perception des choses, aussi se peut-il qu’elle soit erronée. Ce que l'on perçoit n'est-il pas aussi important que la vérité ? Après tout, la douleur est quand même là. J'ai eu envie d'écrire ce livre thérapeutique dans l'espoir qu'en plus de m'aider moi-même, il puisse aider des personnes se trouvant dans la même situation : que des familles réalisent qu'elles ne sont pas seules et que des malades réalisent ce qu'ils font subir à leur entourage parce que, comme dit l'adage : « Quand les parents boivent, les enfants trinquent.»

Le Décalotté de la rue du Pont

Biographie

Marjorie André est auteur de textes et de poèmes mais aussi de contes que lui inspirent ses trois enfants. De nature passionnée, sensible et engagée, elle s'exprime par l'art depuis l'enfance, au travers de la musique, du chant, du dessin, de l’art plastique, et de la danse. Malgré son goût pour l’oralité, l'auteur privilégie l’écriture pour traduire ses pensées et ses émotions.
Chanteuse, percussionniste amatrice, Marjorie André s’emploie à la diffusion et à la promotion de la musique traditionnelle de Guadeloupe qu’est le Gwoka par le biais de l’association Massilia Ka, dont elle est cofondatrice, secrétaire et trésorière, qui œuvre sur Marseille et ses environs. Actuellement en congé parental, elle s'apprête à débuter une formation au métier d'écrivain public.

de D.S Hervey

 

 

Saint-Denis de La Réunion Que fait cet homme si curieusement assassiné au pied d'un vieux canon ? Et pourquoi une pomme ? Jules B. se lance dans l'enquête la plus décoiffante de sa carrière journalistique. La Réunion sera-t-elle sauvée ?

 

 

Ce manuscrit ayant été coulé nuitamment dans la boîte à lettres de l'éditeur, on ne sait rien de D.S. Hervey. 

Cent vies et des Poussières

"A chaque fois qu'un docteur lui confirmait qu'elle portait un enfant, Gina éprouvait aussitôt l'étrange et merveilleuse sensation de flotter dans un temps parallèle. Elle était alors intimement persuadée de détenir un pouvoir qui s'activait en elle dès la première semaine de gestation, se déployait jusqu'à la délivrance et s'amoindrissait au fur et à mesure, avant de disparaître d'un coup, le jour même où sortait la troisième dent de l'enfant". Après chaque accouchement, Gina promet de ne plus tomber enceinte, mais "rechute" systématiquement. Au grand dam de sa fille Sharon, qui sait que chaque fois sa mère s'éloigne un peu plus de ses sept enfants. A travers cette chronique douce-amère, Gisèle Pineau brosse le portrait de la Guadeloupe d'aujourd'hui, tiraillée entre ses douleurs anciennes et ses fléaux modernes.

Gisèle Pineau

PIGMENTS / NEVRALGIES

 

 

il publia en 1937 Pigments, recueil de poèmes préfacé par Robert Desnos où il se révolte avec violence contre une certaine éducation créole d'inspiration bourgeoise qu'il voit comme une acculturation imposée. Un de ses grands thèmes est la honte de l'assimila.

En poésie, comme dans la vie, L.-G. Damas témoigne d'une humanité exposée, nerveuse, intense, brûlée par l'existence. Poésie chaude, apparentée au libre souffle du jazz, éveillée par la rencontre brutale ou tendre de l'être avec les événements du monde. Nous n'écoutons pas ici, intéressés, les cadences d'un esprit appliqué, ce sont les rythmes d'un être bouleversé que le poète sur la brèche donne à vivre aux hommes fraternels. Proche des quotidiennes, des très humaines paroles de la révolte et du don, cette poésie ouverte échappe aux calculs et aux complaisances, elle connaît la distance de l'humour, elle se dispense aussi des garanties quasi officielles des écoles. L.-G. Damas par certains côtés évoque les funambules de Laforgue, le Sportin'Life de Porgy and Bess, mais l'ironiste-mauvais garçon est aussi un militant - un des premiers - de la négritude. Il y a une solitude de Damas, qui n'est pas que littéraire, c'est aussi celle de la clameur nègre dans le monde de l'oppression. Il y a une chaleur humaine de Damas, qui n'est pas que, mondaine, elle est celle des hommes noirs imposant leur humanité à la blanche froideur des anciens maîtres. Enfin, l'événement de l'art s'affirme ici. Ces poèmes que la liberté de vivre anime gardent, depuis l'époque où Robert Desnos saluait leur apparition, la consistance des objets beaux: la vie y trouve sa rigueur, l'aventure, sa pérennité; la parole juste et vraie de L-G. Damas ne cesse pas de nous concerner.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Léon-Gontran Damas (né le 28 mars 1912 à Cayenne, mort le 22 janvier 1978 à Washington, DC), est un écrivain, poète et homme politique français. Léon-Gontran Damas était métis blanc, amérindien, noir.Il est cofondateur du mouvement de la négritude avec Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor dans les années 1940. Grand amateur de jazz, Engagé dans la politique, il fut député de Guyane.Il fit à Paris des études de droit puis, à l'École des langues orientales, de russe, de japonais et de baoulé.

Léon-Gontran Damas est né à Cayenne, dernier des cinq enfants de Ernest Damas (1866-?), mulâtre européen-africain, et de Marie Aline (1878-1913), métisse amérindienne-africaine originaire de Martinique. Une sœur jumelle, Gabrielle, née quelques minutes avant lui, mourut en bas âge. À la mort de sa mère, son père confia leurs cinq enfants à sa sœur Gabrielle Damas. En 1924, Léon-Gontran fut envoyé en Martinique pour ses études secondaires au lycée Victor-Schœlcher ; c’est là qu’il rencontra Aimé Césaire qui allait être pendant longtemps son proche ami et collaborateur.En 1929, il vint à Paris pour ses études supérieures. Il fréquenta le salon littéraire de Paulette Nardal. C’est là qu’il rencontra Léopold Sédar Senghor. En 1935, les trois jeunes gens publièrent le premier numéro de la revue littéraireL'Étudiant noir, fondatrice pour ce qui allait être appelé la négritude, mouvement littéraire et idéologique d'intellectuels noirs francophones rejetant la domination occidentale en matières politique, sociale et morale.En 1937, Damas publia son premier livre de poésie, Pigments. Damas s'engagea dans l'Armée française durant la Seconde Guerre mondiale, et fut ensuite député de Guyane (1948-1951). À ce titre,il présida la Commission d’enquête parlementaire chargée, en 1950, d'enquêter sur les incidents survenus en Côte d'Ivoire et la répression coloniale (Rapport Damas, Journal Officiel, documents parlementaires. Assemblée nationale, n° 11348. [12). Ce rapport est une source bien connue des historiens.Dans les années suivantes, il voyagea et donna des conférences un peu partout en Afrique, aux États-Unis, en Amérique latine et dans les Antilles. Il fut aussi l'un des rédacteurs de Présence africaine, important périodique d'études noires, et délégué auprès de l'UNESCO pour la Société Africaine de Culture.En 1970, Damas vint à Washington, où il enseigna à l'université de Georgetown, puis devint professeur à l'Université Howard. Il y demeura jusqu'à son décès en janvier 1978. Il est enterré en Guyane.

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L'énigme du retour

 L’écrivain canadien d’origine haïtienne, Dany Laferrière, a publié , L’Enigme du retour, un très beau roman, grave par le ton en raison du thème. En effet, l’auteur raconte dans cette œuvre son retour en Haïti pour l’enterrement de son père, après avoir passé une trentaine d’années de sa vie en dehors de sa terre natale. Sur place, il découvre un « autre » pays, des personnes qu’il connaît sans les reconnaître, des endroits qu’il connaît, sans accepter l’état déliquescent dans lequel ils se retrouvent actuellement. Comparé au Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire par certains critiques, le nouveau roman L’Enigme du retour a reçu le prix Médicis 2009.

Né à Port-au-Prince le 13 avril 1953, Dany Laferrière passe son enfance à Petit-Goâve avec sa grand-mère, Da (un des personnages marquants de son œuvre), où sa mère, Marie Nelson, l’envoie vers l’âge de quatre ans par crainte qu’il ne subisse des représailles de la part du régime de François Duvalier (Papa Doc), en raison des idées politiques de son père, Windsor Klébert Laferrière (maire de Port-au-Prince, puis sous-secrétaire d’État au Commerce et à l’Industrie), alors en exil1,2.À onze ans, il retourne vivre avec sa mère à Port-au-Prince, où il fait ses études secondaires. Il devient ensuite chroniqueur culturel à l’hebdomadaire Le Petit Samedi Soir et à Radio Haïti-Inter1. Le 1er juin 1976, son ami journalisteGasner Raymond, alors âgé de vingt-trois ans comme lui, est assassiné par les Tontons Macoute.

À la suite de cet événement, craignant d'être « sur la liste », il quitte de manière précipitée Haïti pour Montréal, n'informant personne, à l'exception de sa mère, de son départ2. En 1979, il retourne pendant six mois à Port-au-Prince et y rencontre Maggie, sa conjointe avec qui il a eu trois filles – la première (Melissa) est née à Manhattan, où vivait alors Maggie, les deux autres (Sarah et Alexandra) sont nées à Montréal.

Lors de son arrivée à Montréal en juin 1976, il habite rue Saint-Denis et travaille entre autres dans des usines, jusqu’en novembre 1985, date à laquelle est publié pour la première fois un de ses romans, intitulé Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer, qui lui donne une visibilité immédiate dans les médias et qui sera adapté pour le cinéma par Jacques W. Benoît en 1989, en plus d’être traduit en de nombreuses langues. Par la suite, il travaille pour diverses stations de télévision en tant que chroniqueur, ainsi qu’en tant qu’annonceur météo, tout en continuant son activité d’écriture à saveur autobiographique. Autodidacte, il suivra néanmoins des cours à l'université du Québec à Montréal.À partir de 1990, il vit à Miami avec sa famille en poursuivant son travail d'écriture, puis il se réinstalle à Montréal en 2002. À l'été 2007, il propose une chronique matinale sur Radio Canada (vers 8h15).

Par la suite, il occupe le poste d'éditorialiste à l'émission de Marie-France Bazzo, Bazzo.tv, pendant la saison 2008-2009.En novembre 2009, il reçoit le prix Médicis pour L'Énigme du retour2.Laferrière se trouvait en Haïti lors du tremblement de terre du 12 janvier 2010. Son épouse a reçu un courriel de l'écrivain affirmant qu'il était sain et sauf3. Il est rentré à Montréal où le 17 janvier il était honoré en étant nommé la Personnalité de l'année 2009 au Gala Excellence La Presse/Radio-Canada4. Un an après le séisme, il témoigne de ce qu'il a vécu en Haïti dans Tout bouge autour de moi5.Lors de l'élection générale québécoise de 2008, il écrit une lettre pour soutenir Françoise David, candidate du parti souverainiste de gauche Québec solidaire dans Gouin6.Le 12 décembre 2013, il est élu au premier tour de scrutin au fauteuil no. 2 de l'Académie française, devenant le premier auteur du Canada (et plus précisément du Québec) et d'Haïti à y siéger7,8.

Livre du Mois Janvier

Peau noire Masques blancs

 En 1952, Fanon publie un livre qui est une sorte de décryptage de l'aliénation. Le titre de son ouvrage Peau noire masques blancs exprime l'orientation de ses préoccupations : suivre le cheminement qui fait d'un Noir un "Nègre blanc". A partir de ses propres expériences, Fanon veut mettre en évidence, à l'intention du colonisé, les mécanismes psychosociaux qui lui masquent les causes de son oppression et l'aider ainsi à se libérer des complexes dont il est victime par le fait colonial : « Ce travail voudrait être un miroir à infrastructure progressive où pourrait se retrouver le Noir en voie de désaliénation ».

Frantz Omar Fanon, né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France et mort le 6 décembre 1961 à Bethesda (Maryland, États-Unis), est un psychiatre et essayiste français martiniquaisfortement impliqué dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie et dans un combat international dressant une solidarité entre « frères » opprimés. Il est l'un des fondateurs du courant de pensée tiers-mondiste.Durant toute sa vie, il cherche à analyser les conséquences psychologiques de la colonisation à la fois sur le colon et sur le colonisé. Dans ses livres les plus connus, il analyse le processus de décolonisation sous les angles sociologique, philosophique et psychiatrique. Il a également écrit des articles importants dans sa discipline, la psychiatrie.

 Livre du mois de Décembre

Coups de Pilon

Il est rare que s'allient la maîtrise du verbe et la profondeur de l'émotion que s'accordent la distance et le don. En cette harmonie paradoxale le meilleur se révèle. La parole de David Diop témoigne de ce lieu admirable et difficile. David Diop savait l'Afrique par coeur, au plus profond d'elle-même, en ses sources vives, en son peuple, c'est-à-dire en sa vérité. Il la connaissait en sa fragilité et en ses caricatures, avatars d'une Afrique vendue et exploitée aux marchés de l'Histoire.

De son nom complet David Léon Mandessi Diop, il est né le 9 juillet 1927 à Bordeaux, d'un père sénégalais et d'une mère camerounaise. Alors qu'il est âgé de huit ans, son père décède et David est élevé aux côtés de ses cinq frères et sœurs par sa mère Maria Diop1.David vit une partie de son enfance dans les hôpitaux en France (à cause de sa santé fragile) et notamment pendant la période d'occupation et de guerre.

 

Il se découvre alors une passion pour la littérature et ne tarde pas à écrire pour exprimer ses sentiments.Il entre d'abord en Faculté de Médecine, puis se tourne vers les lettres modernes. Au cours de ses études, David a Léopold Sédar Senghor comme professeur. Après avoir obtenu sa licence, il part pour le Sénégal où il enseigne au lycée Maurice Delafosse.

En 1952, il épouse une Sénégalaise, Virginie Camara, dont il divorcera quelques années plus tard.Ses premiers poèmes sont publiés dans la revue Présence Africaine, et aussitôt reproduits par Léopold Sédar Senghor dans son Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française en 1948.En 1958, comme beaucoup d'autres, David Diop répond à l'appel de Sékou Touré et part enseigner à Kindia (Guinée), où il accepte en tant que membre du Parti africain de l'indépendance (PAI) d'assurer les fonctions de directeur de l'École normale2. Alors qu'il était en vacances administratives, il meurt au large des côtes du Sénégal dans un accident d'avion le 29 août 1960. Il avait pris place à bord du vol 343 Air France, un Lockheed L-1649, avec 54 autres passagers et 8 membres d'équipage. Il n'y eut pas de survivants, et la commission d'enquête n'a pas déterminé les causes de ce drame.

Livre du mois de Novembre 2013

Café Litéraire:

Bistrot :
Le Comptoir Dugommier 14 boulvard Dugommier 13001 Marseille.

Moi, Tituba sorcière...

Fille de l'esclave Abena violée par un marin anglais à bord d'un vaisseau négrier, Tituba, née à la Barbade, est initiée aux pouvoirs surnaturels par Man Yaya, guérisseuse et faiseuse de sorts. Son mariage avec John Indien l'entraîne à Boston, puis au village de Salem au service du pasteur Parris. C'est dans l'atmosphère hystérique de cette petite communauté puritaine qu'a lieu le célèbre procès des sorcières de Salem en 1692.

Maryse Condé est née le 11 février 1937 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) où sa scolarité secondaire s'est déroulée avant qu'elle ne vienne à Paris étudier les Lettres Classiques à la Sorbonne. En 1960, elle se marie au comédien Mamadou Condé et part pour la Guinée où elle affronte les problèmes inhérents aux États nouvellement indépendants. Après son divorce, elle continue de séjourner en Afrique (au Ghana et au Sénégal notamment) avec ses quatre enfants. De retour en France en 1973, elle se remarie à Richard Philcox, enseigne dans diverses universités et entame sa carrière de romancière. Après la publication de Ségou, son quatrième roman, elle rentre en Guadeloupe. Cependant, elle quitte bientôt son île natale pour s'établir aux USA où elle enseigne aujourd'hui à Columbia University.

Petite Bibliographie

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